« Base de Données des Observatoires en Hydrologie »

Présentation

La Base de Données pour les Observatoires en Hydrologie (BDOH) a pour vocation de permettre la gestion, la bancarisation et la mise à disposition des données hydrologiques et biogéochimiques issues des observatoires de long terme gérés par ou dans lesquels est fortement impliqué Irstea (anciennement Cemagref). Il s'agit de sites expérimentaux de terrain sur lesquels sont réalisées en continu ou lors de campagnes récurrentes des mesures de pluviométrie, hauteurs d'eau et débits dans les cours d'eau, niveaux de nappes, flux de matières en suspension, concentrations en diverses substances etc. Le plus ancien observatoire fonctionne depuis 1962.

Ces données sont utilisées à des fins scientifiques par les chercheurs d'Irstea et ses partenaires, ainsi que par la communauté opérationnelle de l'environnement publique ou privée (services de l'État, collectivités territoriales, bureaux d'études, industriels). Les données sont accessibles à tous gratuitement moyennant une inscription sur le site et le respect des conditions d'utilisation.

Dans BDOH, les données sont naturellement organisées par Observatoires, qui sont administrés indépendamment par les unités de recherche qui en ont la charge.

Arc-Isère

La vallée de la Maurienne en aval de Modane est caractérisée par de nombreux aménagements hydroélectriques et voies de communication (voie ferrée, route nationale et autoroute) dans une vallée étroite qui reçoit des apports sédimentaires abondants en provenance de l'ensemble du bassin versant. Ces apports sont très importants tout particulièrement en sédiments fins du fait de la lithologie de certains sous-bassins versant en rive gauche de l'Arc en Maurienne (marnes noires très érodables), en particulier par le torrent Arvan. Ainsi, les concentrations en Matière en Suspension (MES) observées naturellement dans la rivière sont très élevées, variant de quelques grammes par litre à l’étiage à plusieurs dizaines de grammes par litre lors d’événements hydrologiques majeurs ou d'événement de type laves torrentielles. Ces fortes concentrations peuvent avoir un impact fort sur la morphodynamique de la rivière, plus particulièrement sur le potentiel de dépôt sur les bancs de galets.

 

Le bassin expérimental Arc-Isère vise à mieux comprendre la dynamique des MES et à estimer les possibles évolutions de l'Arc et de l’Isère et l’impact des aménagements hydroélectriques. Pour cela, il importe de bien cerner les apports à la rivière aussi bien en eau qu'en sédiments et d'évaluer les interactions entre les sédiments en suspension et le lit de la rivière.

 

Les rivière de l'Arc et l'Arvan, son affluent, sont équipées chacune de deux stations de mesure limnimétrique et turbidimétrique pour de grandes gammes de concentration. Les chroniques de turbidité sont converties en chroniques de concentration en matières en suspension par analyses d'échantillons collectés manuellement et à l'aide de préleveur automatiques. L'Isère est également équipée de plusieurs stations de mesure hydro-sédimentaire gérées par des partenaires scientifiques.


Une description précise des techniques instrumentales et des jeux de données est disponible dans l'article Long term high frequency sediment observatory in an alpine catchement: the Arc-Isère rivers, France, DOI : 10.1002/hyp.14044 (Thollet et al., 2021) .

   

Pour citer ces données vous pouvez vous référer aux DOI suivants :

  • Thollet, F.; Camenen, B; Le Coz, J.(INRAE) et Némery, J.; Rousseau, C. (Ense3 et IGE), 2018. Suivi du transport sédimentaire sur les rivières Arvan, Arc et Isère. https://dx.doi.org/10.17180/OBS.ARC-ISERE
  • Observatoire alpin français de long terme des sédiments des rivières Arc et Isère . Thollet, F.; Rousseau, C.; Camenen, B.; Boubkraoui, S.; Branger, F.; Lauters, F.; Némery, J. https://dx.doi.org/10.1002/hyp.14044

Draix

L’observatoire Draix-Bléone a été créé en 1983 pour étudier l’érosion et le transport solide en zone de montagne. Il est situé à l’amont de Digne, en rive gauche (site de Draix) et rive droite (site du Galabre) de la Bléone. Plusieurs bassins versants sont équipés pour la mesure des flux d’eau et de sédiments fins et grossiers, avec des échelles spatiales allant du versant (0.001 km2) jusqu’au bassin de moyenne échelle (20 km2) et des occupations du sol contrastées. Les plus petits bassins sont entièrement situés sur des marnes noires très sensibles à l’érosion, formant des reliefs de « badlands », tandis que les bassins du Galabre et du Bouinenc intègrent une diversité lithologique et d’occupation du sol représentative des Préalpes. Le climat est de type montagnard-méditerranéen. Ces sites sont caractérisés par une érosion intense et des exports sédimentaires très intermittents dont les trajectoires d’évolution dans le contexte de changement global sont au coeur des questions de l’observatoire.

Les variables suivies incluent les précipitations et la météorologie, les débits liquides et les concentrations en matières en suspension à haute fréquence (1 à 10 min), les volumes charriés à l’échelle de la crue et quelques caractéristiques physico-chimiques de l’eau de rivière mesurées bimensuellement.

Cet observatoire est co-porté par l’IGE et INRAE/ETNA avec le soutien financier de l’INSU, l’INRAE et l’OSUG. Il est également membre de l’infrastructure de Recherches OZCAR. Le GIS Draix-Bléone rassemble les équipes de recherche impliquées sur l’observatoire. 

Pour citer ces données vous pouvez vous référer au DOI suivant :

Guyane

L’apport de sédiments fins dans les cours d’eau guyanais peut être très important, notamment dû aux activités agricoles et minières, qui mettent à nu des sols forestiers, ce qui favorisent l’érosion. La matière en suspension peut sédimenter et mener au colmatage du lit, qui a un impact fort sur la biodiversité, notamment car il bloque les échanges chimiques et biologiques entre le cours d’eau et la zone hyporhéique.

Haute Loire

Le sujet d'étude de l'observatoire Haute Loire était l'impact de l’entretien de la végétation rivulaire et du bois mort sur les communautés biologiques et la morphologie des cours d’eau. Cette étude a démarré en 1999 pour se terminer en 2002.

Deux stations de mesures étaient suivies : sur la Cronce, affluent de l'Allier et le Doulon, sous-affluent de l'Allier.

Sur chaque cours d’eau, trois secteurs représentatifs du tronçon (d’une longueur de 1 km environ) étaient délimités :

  • un « secteur embâcles », où le bois mort accumulé dans le lit fut retiré ;
  • un « secteur ripisylve », où à l’inverse l’intervention s'est faite uniquement sur la végétation rivulaire ;
  • enfin, « un secteur témoin », sur lequel aucune intervention n'a été réalisée pendant la durée de l’étude.

Pour citer ces données: Madigou, C.; Albert, M-B.; Navratil, O.; Ribot-Bruno, J.; Thollet, F.; (2004): Jeu de données issu de l'observatoire hydrologique Haute-Loire; INRAE. http://dx.doi.org/10.17180/OBS.HAUTE-LOIRE

Lônes de l'Ain

Les lônes sont des bras morts encore partiellement connectés au cours d'eau lors des crues. Leur étude a donc été entreprise, pour comprendre la dynamique sédimentaire qui va décider de leur maintien ou de leur atterrissement.

Le suivi par INRAE Lyon des lônes de l’Ain se place dans le cadre du programme « Modifications anthropiques des flux sédimentaires des cours d’eau, réponses des écosystèmes aquatiques et actions de restauration » de la Région Auvergne Rhône-Alpes et par le programme national ACI « ECCO » PNRH, « étude du fonctionnement hydro-sédimentaire des annexes fluviales ».

 


Pour citer ces données vous pouvez vous référer au DOI suivant :

Observatoire des Sédiments du Rhône

L’Observatoire des Sédiments du Rhône (OSR) a été créé en 2009 à la suite de questions qui ont émergé dans le cadre du plan Rhône. Sur le Rhône, du Léman à la Méditerranée, soit un linéaire de plus de 500 km, cet observatoire a pour mission de produire, rassembler et gérer des données visant à caractériser les stocks et les flux sédimentaires, ainsi que les pollutions associées à ces sédiments.

L’OSR est un programme de recherche financé au titre du Plan Rhône et bénéficie du soutien du Fond Européen pour le Développement Régional. L’OSR est un programme de recherche regroupant scientifiques (CNRS, INRAE, ENTPE, IRSN, Ifremer) et les principaux gestionnaires du fleuve (DREAL, Agence de l’Eau, la CNR, les régions Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, et EDF). Il constitue l’un des observatoires de la Zone Atelier du Bassin du Rhône (ZABR).

Pour citer ces données vous pouvez vous référer aux DOI suivants :

  • Thollet, F.; Le Bescond, C.; Lagouy, M.; Gruat A.; Grisot, G.; Le Coz, J.; Coquery, M.; Lepage, H.; Gairoard, S.; Gattacceca, J.C.; Ambrosi, J.-P.; Radakovitch, O., Dur, G., Richard, L., Giner, F., Eyrolle, F., Angot, H., Mourier, D., Bonnefoy, A., Dugué, V., Launay, M., Troudet, L., Labille, J., Kieffer, L. (2021): Observatoire des Sédiments du Rhône; INRAE. https://dx.doi.org/10.17180/OBS.OSR
  • Concentrations and fluxes of suspended particulate matters and associated contaminants in the Rhône River from Lake Geneva to the Mediterranean Sea https://dx.doi.org/https://doi.org/10.15454/RJCQZ7

OHM-CV

L'Observatoire Hydro-météorologique Méditerranéen Cévennes-Vivarais vise à fédérer les compétences de chercheurs de disciplines variées (météorologie, hydrologie, géophysique, géographie, mathématiques appliquées, socio-économie... ) pour améliorer les connaissances et les capacités de prévision du risque hydro-météorologique associé aux pluies intenses et aux crues éclairs.

Plusieurs instituts et laboratoires contribuent à l'acquisition de données météorologiques et hydrologiques:

  • La contribution de l'Irstea de Lyon consiste à mettre en service et assurer la maintenance et continuer le développement d'un réseau de stations de mesures sans contact du débit des rivières (mesure des vitesses de surface par la méthode LSPIV, et mesures de hauteur d'eau par capteur radar) sur le bassin versant de l'Ardèche.
  • La contribution de l'Ecole des Mines d'Alès et de l'UMR Espace consiste à instrumenter et suivre plusieurs petits bassins versants cévenols: Valescure, Tourgueille, Avène (bassin du Gard), Cèze, Mont-Lozère (bassin du Tarn), et Basse Cévenne Calcaire.
  • La contribution du LTHE concerne les bassins du Gazel et de la Claduègne (BV Ardèche), sur lesquels sont réalisés des suivis de hauteur limnimétrique, vitesse de surface, débit, turbidité, conductivité et température de l'eau.

Pour citer ces données vous pouvez vous référer aux DOI suivants :

Oracle

La base de données BDOH_ORACLE© met à disposition l'ensemble des chroniques produites et gérées par Irstea sur ORACLE, Observatoire de Recherche qui a pour objectif scientifique le fonctionnement et la modélisation hydrologique et biogéochimique des bassins sédimentaires à dominante rurale et fortement anthropisés sous climat océanique tempéré. Les approches développées sont caractéristiques du fonctionnement de ces milieux mais aussi des enjeux sociaux économiques importants liés à la dégradation de la qualité du milieu naturel et à la prévision et la prévention des risques hydrologiques (crues et étiages). Cette recherche passe par l'observation multi-variables et multi-échelles d'un ensemble de sous-bassins versants emboîtés (1 km² à 1 800 km²) du bassin parisien.

Situé à 70 km à l'est de Paris, ORACLE est constitué par les bassins versants du Grand Morin et du Petit Morin et le bassin versant de l'Orgeval (sous-bassin du Grand Morin). L'ensemble des compartiments hydrologiques et hydriques d’ORACLE sont suivis via un réseau de mesure complet : stations limnimétriques à l'exutoire de chaque sous-bassin et dans le réseau de drainage, stations piézométriques, stations pluviométriques réparties sur l'ensemble d’ORACLE et stations d'humidité des sols en surface et en profondeur. Ce dispositif est doublé d'un réseau de mesure de la qualité des eaux de surface, de pluie et de la nappe, ainsi que d'une station météorologique complète.

Sur le bassin versant de l’Orgeval (104 km²), les chroniques de débit et de qualité de l’eau sont disponibles respectivement depuis 1962 et 1978. L'antériorité de ces chroniques en fait un site d’exception et permet une approche statistique des phénomènes et des évolutions du paysage et du climat.

Un réseau de mesures dit « de base » est maintenu en permanence sur l'observatoire ORACLE. Ces données sont acquises par la DRIEE Île-de-France, Météo-France et Irstea. Actuellement, seules les données gérées par Irstea sont accessibles via BD_OH. Météo-France (support.inspire@meteo.fr)  et la DRIEE Île-de-France (hydro@developpement-durable.gouv.fr) doivent être directement contactés pour les observations complémentaires concernant l'observatoire ORACLE.

Pour citer ces données vous pouvez vous référer aux DOI suivants :

Real Collobrier

Le bassin versant expérimental du Réal Collobrier est situé sur la façade méditerranéenne dans le département du Var, à l’extrémité Ouest du massif montagneux des Maures, à 20 km au Nord-est de Toulon. Avec 17 postes pluviographiques et 11 stations de contrôle de débits répartis sur 70 km2 il constitue un site repère de l’hydro-climatologie régionale depuis 1966.

Site Atelier Ardières-Morcille

Contexte géographique

Le L’observatoire Ardière-Morcille est situé dans le massif du Beaujolais, (60 km au nord-ouest de Lyon) et est représentatif des bassins versants viticoles du centre et du nord du Beaujolais (pédologie, climatologie, occupation des sols, etc.). Il vise à mieux comprendre et limiter les conséquences négatives des actions anthropiques, et notamment de la viticulture, sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Ses travaux s’inscrivent notamment dans l’objectif global de parvenir à une meilleure compréhension de la chaîne pressions-expositions-impacts, appliquée aux produits phytosanitaires. C’est un site atelier de la Zone Atelier du Bassin du Rhône (https://www.zabr.assograie.org/). Il participe également à l’initiative de recherche en écotoxicologie-toxicologie, Recotox (https://www.recotox.eu/).

Questions scientifiques du site

Ce site traite des questions environnementales liées aux zones d'agriculture intensive, caractérisées, ici, par une importance marquée du vignoble. Plus précisément, les objectifs scientifiques sont les suivants :

  1. Améliorer la connaissance des principaux processus et facteurs impliqués dans le transfert hydrique des produits phytosanitaires et la réponse des milieux aquatiques :
    • Mieux cerner les déterminants du transfert et de la dissipation des polluants vers et dans les cours d'eau en prenant en compte différentes voies de transfert hydrique (surface, sub-surface, nappe superficielle), et les facteurs clés de l'efficacité de diverses solutions fondées sur la nature visant à limiter les transferts (bande enherbée, haie, enherbement inter-rang),
    • Evaluer les effets écologiques des produits phytosanitaires sur les écosystèmes aquatiques par des approches in natura, en ayant recours à un panel d'outils chimiques (préleveurs automatiques, capteurs passifs) et biologiques (communautés microbienne, diatomées, gammares), et en considérant la variabilité spatio-temporelle des réponses.
    • Développer une modélisation spatialisée à l'échelle du bassin versant prenant en compte l'influence des éléments du paysage pour limiter le transfert hydrique des produits phytosanitaires vers les cours d'eau.
  2. Initier une analyse sociologique de la "résistance" des acteurs locaux aux changements et des leviers pour améliorer leur implication, au moyen d'entretiens semi-directifs auprès des différents acteurs concernés et par la mise en place de groupes de réflexion associant chercheurs et acteurs opérationnels

Accès aux données :

En adéquation avec la politique de l'infrastructure Réseau des Zones Ateliers (LTSER-Long-Term Social-Ecological Research), la volonté est de faciliter la mise à disposition des données selon les principes FAIR (facilité de découverte, d’accès, d’interopérabilité et réutilisation des données).

Les données peuvent être consultées et visualisées librement, et un enregistrement est nécessaire pour les télécharger. Leur utilisation est soumise au respect des conditions mentionnées via l’onglet dédié ci-dessus.  Après inscription, vous pouvez choisir le paramètre qui vous intéresse (précipitations, débit d'eau, concentrations chimiques ...) pour afficher la liste correspondante des séries chronologiques disponibles dans les stations concernées. En cliquant sur l'icône représentant une petite loupe, vous pouvez accéder à la série choisie. Vous devez enfin choisir la période qui vous intéresse pour visualiser ou télécharger les données qui vous sont ensuite transférées via votre adresse électronique.

Pour citer  l'ensemble des données  : Gouy, V., Liger, L., Carluer, N. & Margoum, C. (2015). Site Atelier Ardières Morcille [Data set]. Irstea. https://doi.org/10.17180/obs.saam


    Pour citer ces données vous pouvez vous référer au DOI suivant :

    • Jeu de données : Gouy, V., Liger, L., Ahrouch, S., Bonnineau, C., Carluer, N., Chaumot, A., Coquery, M., Dabrin, A., Margoum, C., & Pesce, S. (2021). Ardières-Morcille in the Beaujolais, France: A research catchment dedicated to study of the transport and impacts of diffuse agricultural pollution in rivers. Hydrological Processes, 35(10), e14384 https://dx.doi.org/10.1002/hyp.14384

    TPG

    Le programme TPG  pour (Transect de Pluviographes pour l'analyse et la modélisation de Gradients d'intensités en altitude) s'est déroulé de 1987 à 1995 puis de 1999 à 2004. Durant ces deux périodes, 28 stations ont été équipées de pluviographes.  L'objectif de ce programme visait à estimer localement les quantiles de pluies de crêtes et de versants, à partir de résultats régionaux, afin d'élaborer un modèle de précipitations de zones d'altitudes.

    Le réseau TPG a été implanté à partir de 1987 dans les pré-Alpes du Nord, le long d'un axe joignant Lyon (69) à Fond de France (38), traversant ainsi l'ensemble Bas-Dauphiné/Chartreuse/Belledone, sur environ 100 km. A partir de 1999, l'axe s'est prolongé vers l'est (TPG Est) dans le département de la Savoie pour englober la vallée de la Maurienne et les versants liés.

     

    Pour citer ces données: Dramais, G.; Ribot-Bruno, J.; Lagouy, M.; (2004): Pluviométrie d'altitude dans les Alpes; Irstea. http://dx.doi.org/10.17180/OBS.TPG

    Yzeron

    Le bassin versant de l’Yzeron (150 km²) est situé en périphérie ouest de l’agglomération lyonnaise. Il subit depuis le XXe siècle l’influence du développement de la ville de Lyon. Cela se traduit par une augmentation de l’imperméabilisation dans son aval urbain mais aussi à partir des villages satellites, la modification des chemins d’écoulement naturels du fait de la présence de réseaux d’assainissement, ainsi qu'une déprise agricole au profit des forêts dans sa partie amont. Ces évolutions ont des conséquences importantes sur le régime hydrologique des cours d’eau (crues, étiages, mais aussi bilan hydrologique et recharge de la nappe), ainsi que sur leur qualité chimique et écologique. L’objectif la recherche menée sur ce bassin est de mieux connaître et quantifier ces conséquences  pour répondre aux enjeux opérationnels de gestion et de planification, dans un contexte de changement global.

    Le bassin versant est suivi depuis 1997 dans le cadre de l'Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine (OTHU) par le Cemagref, devenu Irstea puis INRAE (unité de recherche Hydrologie-Hydraulique UR HHLY devenue RiverLy en 2018) et ses partenaires de l'OTHU. Le réseau de mesures expérimental géré dans cet observatoire est complémentaire du réseau de mesures opérationnel, constitué de postes pluviométriques du Grand Lyon, ainsi que des stations hydrométriques de la DREAL Rhône-Alpes de Craponne et Taffignon sur la rivière Yzeron. Depuis 2016, le bassin expérimental de l’Yzeron est également membre de l’infrastructure de recherche OZCAR.

    Nos mesures sont organisées à plusieurs niveaux:

    • suivi hydrologique général de long terme, constitué de postes pluviométriques et de stations hydrométriques en cours d'eau et réseau d'assainissement, répartis sur l'ensemble du bassin versant selon une logique de sous-bassins versants emboîtés;
    • suivi plus détaillé sur deux petits sous-bassins versants de quelques km², le Mercier et la Chaudanne, où sont également réalisées des expérimentations spécifiques sur des durées limitées.
    • depuis 2017 suivi qualité régulier réalisé sur le sous-bassin du Ratier

      Pour citer ces données vous pouvez vous référer aux DOI suivants :

      Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (© IRSTEA), établissement public à caractère scientifique et technologique
      Siège : 1 rue Pierre Gilles de Gennes, CS 10030, 92761 ANTONY Cedex, Tel : +33 1 40 96 61 21 N° SIRET : n°180 070 013 00198 Directeur de la Publication : Jean-Marc BOURNIGAL
      Hébergeur : © Irstea Centre de Lyon-Villeurbanne 5 rue de la Doua - CS70077 69626 VILLEURBANNE Cedex, Tel : +33 4 72 20 87 87